mercredi 9 janvier 2013

26 Quand Frigide Barjot se met le doigt dans l'...


…œil.






Interviewée par Yannick Urrien dans La Baule+ (n° 106, janvier 2013, p. 4-5), elle déclare notamment (p. 5, colonne 3) :

J’aime trop la communauté homosexuelle pour qu’elle soit demain la vindicte de l’humanité.

La phrase est jugée suffisamment importante pour être reprise comme titre de l’interview (p. 4).

Le chapeau de l’article met les points sur les i :

Elle estime que […] la communauté homosexuelle sera victime d’une grande vague d’homophobie, parce qu’elle sera alors accusée d’être responsable de très graves bouleversements de la société, alors qu’elle n’avait pas du tout demandé cela au départ….

Désolé, Frigide, vous avez tout faux.

Il fallait dire : « pour qu’elle soit demain l’objet de la vindicte de l’humanité ». La phrase reproduite par La Baule+ n’a aucun sens.

Cela dit absolument pas dans le but de discréditer votre beau combat.


Qu’est-ce que La Baule+ ?
Un mensuel gratuit diffusé à la Baule-Escoublac et dans les communes alentours (Guérande, Pornichet, etc.).
Son directeur de publication est Yannick Urrien.
Outre d’intéressantes fiches cuisines concoctées par les chefs locaux et la chronique de l’écrivain local Dominique Labarrière, La Baule+ consiste surtout en interviews de people en séjour à La Baule : personnalités qui, au demeurant, ne sont pas toujours de droite extrême. On peut même y rencontrer des gens de gauche (Joël Batteux, maire de Saint-Nazaire, dans le même numéro), mais c’est rare.
Le courrier des lecteurs vaut aussi d’être lu, pour son choix de missives exprimant la quintessence de l’idéologie baulocentrique.











Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire